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Article: Var-Matin : TROPZ, futur "Free" des lunettes prémontées

Presse

Var-Matin : TROPZ, futur "Free" des lunettes prémontées

Découvrez l'article de la journaliste Marie-Cécile Bérenger, paru dans Nice Matin - Var Matin - Monaco Matin, venue rencontrer la Direction de la marque TROPZ le 9 octobre 2025. Un moment d'échange tourné vers l'avenir.

"Rachetée en 2023 par un couple d’entrepreneurs, la spécialiste des lunettes de lecture K-Eyes a lancé une nouvelle marque, Tropz, qui sera distribuée en vente à domicile avec des prix attractifs. 

Nichée au bout d’une petite zone d’entreprises du Muy, la société K-eyes fondée il y a une vingtaine d’années par un couple d’entrepreneurs, a entamé depuis deux ans une nouvelle vie.

Et s’apprête à prendre un virage conséquent, celui de la vente à domicile. Il suffit d’accéder à la partie bureaux à l’étage de locaux logistiques pour saisir le potentiel de cette entreprise spécialiste des lunettes de lecture ou « loupe » au départ, pour laquelle Christelle et Jean-Charles Scheurer ont eu un coup de cœur en 2023.

« Nous sommes originaires de l’est de la France mais nous avons depuis longtemps un pied-à-terre, ici. Après la vente de notre affaire dans le Doubs [Bâti Intervention, 80 salariés, spécialisée dans le traitement de sinistres du bâtiment, ndlr] auprès d’un leader du secteur, nous avons souhaité investir dans le Var et cette société familiale, au chiffre d’affaires stable d’un million d’euros, nous a séduits », raconte Jean-Charles Scheurer, gérant de K-eyes aux côtés de sa femme Christelle.

Il faut dire que la TPE avait de quoi attirer le tandem : ses lunettes de lecture et solaires conçues au Muy mais fabriquées et assemblées – verres compris – par un fournisseur unique et fidèle depuis dix ans basé à Taïwan, sont distribuées par les opticiens et pharmaciens. Le couple a rapidement bâti une stratégie pour la faire grandir, en créant, cette année, une nouvelle marque, Tropz, dont la commercialisation passera par un autre canal : la vente à domicile.

« Christelle avait déjà fait de la vente à domicile et, surtout, nous avons eu le déclic en montrant nos modèles à des proches, dans le cercle familial, qui ont immédiatement aimé », raconte le dirigeant.

Verres multidistances

Sous l’impulsion des nouveaux patrons, K-eyes a musclé sa politique marketing en recrutant une créatrice, passée par un grand nom du textile, qui dessine des modèles avec le souci de multiplier les couleurs et les styles.

« Manon dessine, puis notre fournisseur à Taïwan vérifie la faisabilité des créations, fabrique un prototype, puis un moule dont nous sommes propriétaires, avant de lancer la fabrication des montures, la commande des pièces, des verres et, enfin, de procéder à l’assemblage », résume Jean-Charles Scheurer. Certains modèles sont moulés, d’autres découpés, et si le fournisseur-assembleur est basé à Taïwan, certaines pièces sont fabriquées et commandées en Europe ou au Japon.

C’est dans cet autre État asiatique que K-eyes a sourcé un fournisseur de verres « multidistances » qui permettent de voir de très près, mais aussi à quelques dizaines de centimètres, pour compléter la gamme de lecture, solaires et enfants.Au total, 1 300 références sont proposées sous les deux marques, K-eyes et Tropz, pour un stock de près de 500 000 paires de lunettes. « Le délai entre la commande auprès de notre fournisseur et la réception est de 4 à 7 mois », précise le chef d’entreprise qui souhaite pouvoir répondre à la demande avec une grande réactivité, en particulier dans le cadre de la vente à domicile.

Le pari est audacieux : Tropz sera la première marque de lunettes répertoriée parmi les adhérents de la Fédération de la vente directe. Avant de se lancer, la TPE varoise qui s’appuie aujourd’hui sur huit salariés – dont un directeur opérationnel en charge notamment du sourcing, Nicolas Cortinovis –, a mûri son modèle de distribution. Plus d’une centaine de vendeurs à domicile ont déjà été recrutés et formés, et seront déployés d’ici quelques jours, munis de valises de présentation.

« Nous avons réalisé de petits films sur Tropz et le succès a été immédiat sur les réseaux sociaux. » Ces ambassadeurs de la marque toucheront 20 à 25 % de commission sur leurs ventes, tandis que les foyers accueillant les réunions seront gratifiés de 10 %.

« Le client paie 10 % moins cher qu’en achetant sur le site Internet » qui génère un tiers du chiffre d’affaires de K-eyes, tandis que l’export représente 40 %. « Il existe un fort potentiel en Europe où les modes de prise en charge sont moins avantageux qu’en France. »

La dernière arme de Tropz et K-eyes est en effet le prix : de 21 à 86 euros la paire selon les modèles, de l’enfant à l’adulte multidistances, avec un modèle de lecture à 35,90 euros. Et une ambition « devenir le Free des lunettes ! »."

Nice Matin - Var Matin - 9 octobre 2025 à lire ici